assurance vie

assurance vie

Fiscalité favorable, exonération partielle de droits de succession, choix du mode de placement, formules de contrat : autant d’avantages qui font du contrat d’assurance vie un placement très en vue.

Les résultats du premier semestre 2000 le montrent : avec près de 300 milliards de francs de cotisations, l’assurance vie est devenue le placement préféré des français (progression de 47% par rapport à l’an dernier). Pourquoi ? Non seulement parce qu’elle présente de nombreux avantages sur le plan fiscal et successoral mais aussi parce qu’elle joue plusieurs rôles essentiels : en tant qu’opération d’épargne, elle permet au souscripteur-assuré de capitaliser en vue de sa retraite ; en tant qu’opération de prévoyance, elle lui permet d’assurer l’avenir et les besoins de ses enfants et de son conjoint en cas de décès.

Mais qu’est-ce qu’un contrat d’assurance vie ?

C’est un engagement dont l’exécution dépend de la durée de la vie humaine et qui met en présence, outre l’assureur, trois acteurs principaux : le souscripteur, qui conclut le contrat et paye les primes ; l’assuré, sur qui repose le risque; et enfin, le bénéficiaire, qui recueillera les sommes garanties au décès de l’assuré. En pratique, souscripteur et assuré sont souvent une seule et même personne. Le bénéficiaire peut quant à lui être désigné de façon directe (par son nom) ou de façon indirecte (une clause type du contrat désigne comme bénéficiaire « le conjoint de l’assuré, à défaut les enfants de l’assuré à parts étales, à défaut, les héritiers de l’assuré »).

Le succès des contrats multisupports

Les contrats multisupports remportent un succès grandissant. Ils permettent en effet au souscripteur de diversifier ses placements (valeurs mobilières ou immobilières différentes) et de changer de support en cours de contrat. Il peut également choisir de libeller une partie de son contrat en francs (placement stable, puisque la valeur d’un contrat en francs ne peut pas baisser) et l’autre partie en unités de comptes (actions, Sicav, etc.) variable en fonction des fluctuations de la bourse.

Succession et fiscalité : 2 points forts de l’assurance vie

Malgré la suppression de certaines exonérations, l’assurance vie continue de présenter une fiscalité attrayante. C’est le cas notamment lorsque le souscripteur souscrit un contrat avant ses 70 ans : les sommes transmises à son décès seront taxées à 20% après un abattement d’un million par bénéficiaire désigné.

Article similaire